Dernières nouvelles
Loading...

Articles récents

vendredi 12 septembre 2014
Pour L'OMS : Vapoteur = toujours empoisonneur ?

Pour L'OMS : Vapoteur = toujours empoisonneur ?

Ça cartonne dans tous les sens depuis les messages savamment dévastateurs envoyés à grands renforts d'informations anxiogènes, par les petites mains de l'OMS.

Citons une bonne fois pour toute , Goebells, communicant nazi qui connaissait bien le côté obscur de l'âme humaine, : "Répétez un mensonge assez fort et assez longtemps et les gens le croiront".

Depuis août, on s'en donne à cœur joie avec de nouvelles idées reçues sur la E-cigarette : 


1. La nicotine (contenu dans certains E-liquide serait une) passerelle vers la cocaïne et la marijuana : il est évident que la nicotine distillée dans les patchs anti-tabacs, n'est pas concerné, mais après tout nous ne sommes pas médecin ni chercheur,  alors on ne peut pas comprendre...

2. L'e-cigarette augmenterait le risque d'emphysème et d'asthme
"une exposition d’une heure par jour, 5 jours par semaine pendant 4 mois à la vapeur du liquide de cigarette électronique (composé pour moitié de propylène glycol et de glycérine végétale) contenant 18 ou 36 mg/ml de nicotine augmentait le risque d’emphysème et d’asthme" sur des souris !
Là, les chercheurs/trouveurs sont à fond. Quand on sait que les E-liquides vendu sur Quietsmoke.fr par exemple, contiennent 6, 11 ou 18mg/ml de nicotine, voir 0mg pour la plupart, mais certainement pas 36mg ! 
Il est sûr qu'à un degré de nicotine aussi haut, nous ne sommes plus dans le risque d'emphysème ou d'asthme, mais dans l'assurance de suffocation de Mickey et Minnie !

3. Le vapotage passif est nocif : uniquement pour les fœtus et les adolescents ! Si vous êtes majeur, hop ! Magie, plus de nocivité ! Idem pour les moins de 12ans... Ou comment surfer sur les peurs et l'anxiété des parents, bravo !

Nous attendons toujours que l’État Français se détermine enfin sur l'e-cigarette lors du plan anti-tabac de Marisol Touraine, mais alors que celui-ci était prévu pour septembre 2014, il serait repoussé à 2015...
En attendant, ce non-positionnement est perturbant pour les acteurs commerçants vapoteurs mais également pour les utilisateurs qui sont entrain de redevenir non plus des citoyens qui prennent leur addiction en main, mais toujours pour des empoisonneurs...

Tout ça pour une question d'argent et de taxe, vous avez dit : écœurant ?

mercredi 16 juillet 2014
Mariage Titanesque à 27 milliards de $ de deux géants américains pour contrer l'E-cigarette.

Mariage Titanesque à 27 milliards de $ de deux géants américains pour contrer l'E-cigarette.

Ça bouge énormément dans le secteur des bienfaiteurs de l’humanité que sont les fabricants de tabacs. Outre Atlantique, on se marie entre gens de bonne famille afin de ne pas dilapider la dot. Selon un article paru dans l’Expansion de cette semaine, le marchand de tabac Reynolds American (numéro 2 du secteur avec Camel et Pall Mall) va racheter le numéro trois, Lorillard, pour 68,88 dollars par action, soit 27,4 milliards de dollars, dette comprise.
Ce mariage de l’argent et du bronze est purement financier. Il n’a d’autre but que de contrer les ors du numéro un, Altria, connu pour détenir toutes les déclinaisons de la marque au cow-boy, Marlboro. Altria contrôle environ 50% du marché, Reynolds détient actuellement 25% des parts de marché aux Etats-Unis, Lorillard 15%. 
Ceux qui parmi vous, recherchaient du rose et du sentiment en seront pour leur frais...
L’union consanguine Reynolds-Lorillard devrait bouleverser le paysage du marché du tabac américain, qui demeure un des plus gros à l’échelle mondiale, avec des ventes estimées autour de 90 milliards de dollars en 2013.
Certainement pour des questions de loi anti-trust, l’union sacrée s’accompagnera de la vente au britannique Imperial Tobacco de plusieurs marques phares, comme Kool, Salem et Winston, pour 7,1 milliards de dollars.
Toujours selon l’Expansion, « Imperial Tobacco, qui devient ainsi un acteur majeur du marché américain, mettra aussi la main sur les unités de production de Lorillard à Greensboro (Caroline du Nord), qui emploient quelque 2.900 personnes ». Tout le monde y trouve son compte.
Ce nouveau consortium prépare son avenir, Reynolds voulant accélérer la cadence et se remettre en selle dans le secteur de la cigarette électronique où Altria est encore absent. Selon Euromonitor, cité par l’Expansion, « la cigarette électronique continue de gagner du terrain et représentait 7 milliards de dollars de ventes mondiales l’an dernier. Elle devrait atteindre les 50 milliards de dollars de ventes en 2030. Ce succès a rogné sur les parts de marché des cigarettes à combustion, dont la baisse de la courbe des ventes annuelles semble correspondre à une montée en puissance de la cigarette par vaporisation et des autres produits contenant moins de nicotine
Reynolds devrait également développer sa marque propre d’e-cigarette VUSE et partager ses technologies avec British American Tobacco (qui est également actionnaire de Reynolds) pour concevoir et commercialiser de nouvelles marques d’e-cigarettes et des cigarettes qui chauffent le tabac plutôt que de le brûler.
Les mariages comme celui-ci ne feront que retarder l’inévitable et ne résoudrons pas le problème majeur de l’Industrie de la Cigarette Analogique : que faire de tout ce tabac et des champs qui l’accompagnent quand la e-cigarette n’en contient plus du tout ?
mardi 15 juillet 2014
IECIG véritable révolution sur le marché de L'E-cigarette.

IECIG véritable révolution sur le marché de L'E-cigarette.

En alliant technologie et plaisir, QuietSmoke lance l’IECIG véritable petit bombe dans le monde des cigarettes électroniques et autre e-cigarettes mais également des objets connectés !
Outre son design classique des plus élégants, l’IECIG est paramétrable via l’application IVAP (vous pourrez l’obtenir sur les plateformes IOS ou Android) et est compatible Bluetooth 4.0 (Android à partir de 4.3 et IOS 7 à partir de l'Iphone4S).
L’application IVAP est entièrement écrite en Français et est totalement gratuite.
"L'IECIG et son application IVAP permettront aux vapoteurs férus de nouvelle technologie et d’objets connectés, mais également  à ceux soucieux de leur santé (qui peuvent être les mêmes !) de vérifier, contrôler et organiser chaque prise de vapeur, tout en suivant l’évolution de leur consommation grâce à des graphiques paramétrables" indique Christophe DESMOIRES, Chef Produit chez EM2C.
Un système de géolocalisation intégré dans l’application  IVAP permet même à l’utilisateur de savoir à quel endroit il vapote. On pourrait croire que ce système de géolocalisation fait un peu gadget ? "Si on se base sur une réelle volonté du vapoteur de diminuer sa consommation, en sachant où et quand il vapote et dans un esprit axé vers une diminution de la consommation de tabac par exemple, l’outil est indispensable" répond Christophe DESMOIRES.
Parlons technique : la connexion au Smartphone est rapide et intuitive. Quand tout est en place, le vapoteur pourra également contrôler la charge et le niveau de réserve d’énergie de sa batterie qui sera alors visible sous forme de pourcentage. Il pourra également modifier l’intensité de la vapeur en la régulant via son Smartphone et par le biais du curseur d’intensité disponible sur l’application.
La batterie de L’IECIG est au format Ego Batterie 1300maH (voltage variable 3,2V à 4,2V).
Elle peut être utilisée avec tous les clearomiseurs du marché et elle est rechargeable avec les adaptateurs USB standard.
"Le nombre de bouffées généralement constaté se situe entre 2000 à 3000, tout dépendra évidemment  de la dose de vapeur que l’utilisateur  aura réglée via l’application" précise Monsieur DESMOIRES.
Avec cette nouvelle e-cigarettes connectées, le vapoteur pourra enregistrer et suivre l’évolution de sa consommation tout en contrôlant  intelligemment sa manière de vapoter en consultant régulièrement l'application IVAP.
Et enfin, Nec plus Ultra de l’application, le vapoteur pourra calculer ses dépenses et surtout les économies réalisées grâce à son IECIG !
"Quand les loisirs sont abordés d’une main de maître, pourquoi s’en privé ?" conclu Monsieur DESMOIRES.
QuietSmoke propose pour cet été 2014, l'IECIG au prix de 44.90€ avec le code remise : IECIG2014.

mardi 1 juillet 2014
L'e-cigarette contre la connivence et le summum du Cool.

L'e-cigarette contre la connivence et le summum du Cool.

On attendra donc le mois de septembre pour que notre gouvernement sorte sa loi punchy pour lutter contre le tabagisme en interdisant les e-cigarettes dans les lieux publics.
On ne peut quand même s’empêcher de prendre tout le monde à contre-pied, à cause ou grâce, justement, à l’e-cigarette (tout dépendra de quel pied vous vous êtes levés ce matin !). En effet, lutter contre le tabagisme en dénonçant une des principales raisons de la chute de la consommation de tabac, est une aberration, à défaut d’être une aberration politique. Il est évident que la ministre de la santé (comme ses prédécesseurs) a le fondement entre deux chaises car elle oublie ou au moins omet l’essence même de son portefeuille ministériel : la santé.  
En toute bonne conscience, partons d’un postulat béni oui-oui totalitaire et/ou stalinien (veuillez rayer les mentions inutiles ou garder le tout) et pour le moins ultra simpliste, qui consisterait à refaire le coup de la prohibition sur l’alcool en 1930 aux USA : la meilleure loi contre le tabagisme serait d’interdire tout simplement la commercialisation du tabac ainsi que de fumer pour tout le monde !
Cela avait-il changé la donne à cette époque sur l’alcool ? Cela avait surtout développé un marché parallèle florissant avec une demande de folie et une fabrication artisanale avec tous les défauts que ce genre de modalité engendre. Pire, la prohibition avait rendu la consommation d’alcool, notamment dans les clubs illégaux, cool. Le summum du branché était donc de s’encanailler et de s’enivrer au nez et à la barbe des autorités, ne serait-ce qu’au fond, pour défendre son droit et ses croyances en la liberté individuelle de choisir (j’écris ça la main sur le cœur…).
En rendant légale la vente d’alcool et surtout en taxant le produit, les états à tendances démocratiques ont rempli leur mission de défenses des libertés sous toutes ses formes, ainsi que les caisses du Trésor Public. En ce qui concerne le tabac, on parlera de 13 milliards d’€ quand même. Tout le monde il est content.
Si l’on interdit la cigarette et le tabac purement et simplement, le problème ne sera pas réglé : il empirera. Le côté cool l’emportera, notamment sur la jeunesse, qui verra la cigarette (et honnêtement qui l’a toujours vu) comme le moyen de lancer un gros Fuck à l’establishment et surtout à leurs parents ! Et d’un autre côté, l’État perdra la main sur une manne de pognon en laissant le champ libre à une mafia déjà bien présente sur ce marché. Ça, ce n’est pas possible.
Si vous êtes arrivé à tout lire jusque-là, vous devez vous dire : d’accord, merci pour le pseudo cours d’histoire, mais et la santé dans tout ça ? C’est là que j’aurais bien envie de vous envoyer chier, mais ça serait contre-productif, je pense…
La santé vient bien après ; d’abord, le pognon et ensuite l’argent...
Dans le cas de la cigarette, l’industrie du tabac représente plus de 490 milliards de dollars de chiffre d’affaire depuis 2013 pour les quatre principaux  acteurs du marché. Plusieurs dizaine de millions de personnes travaillent par ou pour l’industrie du Tabac dans le monde, le bénéfice des 4 acteurs principaux est évalué à 10 milliards d’euros par an. Ceux sont des chiffres qui dépasse l’entendement du commun des mortels mais qui sur le papier et sur un bilan financier veulent dire beaucoup !
« Quand on parle pognon, à partir d’un certain chiffre tout le monde écoute »                  Michel Audiard, grand clopeur devant l'éternel.
La liberté s’arrête où commence celle de l’État quand il commence à ne plus gagner d’argent. Ou pire : à en perdre.
En effet, le souci principal en ce moment pour l’État n’est pas forcement de faire  baisser le nombre de fumeur (qui sont considérer là comme des clients) mais surtout de baisser le nombre de décès et de malade dus au tabac (qui ici sont considérés comme des patients). L’équation devient donc plus facile à comprendre, pour l’État, Français en l’occurrence : un client te paye, un patient te coûte.
C’est là que le bât blesse : l’e-cigarette fait baisser le nombre de fumeur, donc de client, mais pas forcément le nombre de patient, 30 000 cancers par an déclarés dus au tabac ; ce chiffre étant en forte augmentation depuis 2010.
Le coût total des patients du Tabac est estimé à 47 milliards d’euros par an. Contre 13 milliards de rentrée par les taxes sur le tabac, le compte est vite fait.
L’e-cigarette fera baisser, voir annihilera, on peut rêver, le nombre de patient mais seulement dans plusieurs années, peut-être même une génération. En attendant, le nombre de patient sera sensiblement le même, leur coût le sera également. En réagissant à court terme, en stigmatisant de façon réactionnaire l' e-cigarette, l’industrie du tabac et l’État français regardent donc dans le même sens, évidemment pas pour les mêmes raisons et conséquences. Mais en suivant le vieil adage « l’ennemi de mon ennemi est mon ami », la frêle alliance entre ces deux entités, contre l’e-cigarette est basée sur un besoin de freiner des pertes probables.
Et donc, concernant la santé ? Honnêtement, la santé n’est pas au cœur du sujet et ne le sera jamais tant que la connivence entre l’industrie et les états est établie.
Empêcher les jeunes de commencer à fumer par des interdictions de la cigarette dans les lieux publics ? Conneries : ce n’est pas parce que tu ne vois plus le problème qu’il n’existe plus. On voit bien que le problème économique d’un État va bien au-delà de la santé de ses concitoyens. On a connu ça en 1914 et 1939, mais je m’égare.
L’E-cigarette n’est pas un remède, mais bien le produit qui amorcera la chute des décès dus au cancer du poumon : de ça j’en suis persuadé.
Mais, avant tout, au niveau de la santé, le tabac c’est un peu comme le Tic-Tac-Toe (ou Morpion, en français) cet étrange jeu où pour gagner, il ne faudrait pas y jouer. C’est lorsqu’on commence à voir plus de mort que de naissance que l’on comprend les règles du jeu. Mais, là,  tu fais bien comme tu veux.
vendredi 27 juin 2014
QuietSmoke.fr propose les E-Nectars LORION !

QuietSmoke.fr propose les E-Nectars LORION !

QuietSmoke continue à jouer son rôle de défricheur auprès des vapoteuses et vapoteurs, en dénichant des parfums et des saveurs uniques.
Il ne déroge donc pas à la règle en proposant dès aujourd’hui de découvrir de nouvelle sensation gustative à travers les E-Nectars LORION.
Ces E-Nectars proviennent de la maison LA PARFUME. Cette société est Française.
Ils sont fabriqués à Meaux en Seine et Marne (77).
Ces Saveurs d’exception ont un goût unique et QuietSmoke propose de vous les faire découvrir à un prix de lancement attractif.
Pour la petite histoire, la collection LORION est née grâce à  Jean-Charles Sommerard, nez-parfumeur et aromaticien. Cet amoureux des saveurs, avec son approche et sa connaissance des arômes et des huiles essentielles, a créé cette gamme pour et par la cigarette électronique.
Ce procédé révolutionnaire lui offrait de nouvelles perspectives. L’efficacité d’une E-cigarette sur la santé a été démontrée et nous le vivons au quotidien en étant des vapoteurs témoins de ses bienfaits. Nous en sommes les meilleurs ambassadeurs.
Aujourd’hui, l’E-cigarette prend désormais une autre dimension en étant  révélée comme un nouveau vecteur de goût, offrant un nouveau visage aux e-liquides : celui des E-Nectars…
Composés exclusivement à partir des plus grands crus d'huiles essentielles et d'arômes, les E-Nectars LORION sont des produits incomparables. QuietSmoke propose, à travers sa gamme de E-Nectar, de ressentir l’intensité de nouvelles sensations, à vivre et à partager.

« Rarement des e-liquides, ou plutôt, E-Nectars m’auront fait cet effet. La qualité des parfums et des saveurs est irréprochable. Enfin des saveurs qui ne ressemblent pas aux autres ! » 
Chris D. Vapoteur.


QuietSmoke propose une collection de saveurs, dont les E-Nectar Torréfié, e-Nectar tabac gourmand, e-Nectar Rubis et bien d’autres ...
Vous pouvez retrouver la collection complète des E-Nectars LORION sur le site QuietSmoke.

Vous pouvez aussi découvrir tous les avis sur cette nouvelle gamme de E-Nectar sur 

Pour ceux qui souhaitent de l’information transparente et claire, je vous glisse la Charte de qualité :

Ces E-nectars sont donc fabriqués en île de France dans le respect des normes de production en vigueur dans l’industrie cosmétique (BPF ISO 22716).
La Nicotine utilisée dans les E-Nectars (sauf ceux à 0mg de Nicotine bien sûr), est 100% naturelle et de qualité pharmaceutique (USP, BP, EP, référence de traçabilité) importée de Suisse et fournie par le leader européen du secteur ayant 25 ans d’expérience et une présence dans 35 pays.
Licencié et contrôlé par l’American Food and Drug Administration (FDA) et par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Clairement la référence qualité du marché pour e-liquides.
Ces composants de bases (propylène glycol et glycérine végétale biologique) sont soigneusement sélectionnés en fonction de leur provenance et de leur pureté (qualité pharmaceutique USP).
Flacons en PET sont garantis sans Bisphénols ni Phtalates et fournis par un partenaire français.
Pour un rendu optimal les cocktails nécessitent d’être bien remués avant dégustation.

Alors on tente ?
jeudi 26 juin 2014
L’E-cigarette n’est pas un produit du tabac, selon la cour d’appel de Paris.

L’E-cigarette n’est pas un produit du tabac, selon la cour d’appel de Paris.

Dans le monde impitoyable du commerce où il n'y a pas d'amis, les Buralistes voient d’un mauvais œil la perte de plus en plus conséquente de leur client et, surtout, de leur monopole d’État. Ceux-ci se sont donc retournés contre les « concurrents déloyaux » que sont les revendeurs d’E-cigarettes, et pour être plus précis, deux magasins de la chaîne Clopinette situés sur Caen et Paris, en voulant leur interdire toute publicité ainsi que la commercialisation de leurs produits. 
Mais, ce mardi 24 juin 2014, la cour d'appel de Paris a débouté ces buralistes, qui étaient également épaulés par La Confédération nationale des buralistes de France (CNBF), qui contestaient le droit à des boutiques spécialisées de vendre des cigarettes électroniques arguant qu'un tel commerce relevait de leur monopole et leur portait un certain préjudice, notamment financier. 
Cette action en justice se situait dans un contexte de flou juridique. On se souvient qu’en octobre 2013, le tribunal de commerce de Toulouse avait ordonné à un commerçant de cesser de vendre ses e-cigarettes car il se rendrait coupable de concurrence déloyale. Le commerçant toulousain a fait appel et la décision n'est pas encore tombée. 
Dans son arrêt du 24 juin, la cour d'appel de Paris a jugé qu'au vu "des éléments contradictoires" de la réglementation, "la qualification de produit du tabac" pour la cigarette électronique n'était "pas établie avec l'évidence requise en référé" et a, en conséquence, validé l'analyse des juges de première instance qui avaient débouté les plaignants. 
Dans ses motivations, la cour relève notamment que pour les Douanes "la cigarette électronique ne constitue pas un produit du tabac au sens fiscal" et que l'Office français contre le tabagisme a relevé, dans un rapport, qu'"aucun pays européen ne classe les e-cigarettes comme produit du tabac". 
Par la voix de leur avocat, Clop & Co s’est félicité de ce jugement qui est "une belle victoire judiciaire de la cigarette électronique contre l'action abusive des buralistes, visant à réserver aux seuls débits de tabac la vente de ce produit". 
Selon le rapport 2013 de l'OFDT (Observatoire français des drogues et des toxicomanies), l’Hexagone compterait un million de vapoteurs, pour un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros, avec une croissance mensuelle de 15%. 
Le changement des habitudes de consommation, et la perception par les consommateurs de l’impact et la nuisance des cigarettes analogiques sur la santé, commencent à faire du mal au marché mondial du tabac qui représente plusieurs milliards d’euros par an. 
Cette victoire pourrait faire jurisprudence avant qu’une loi, plus favorable aux revendeurs d’e-cigarette, soit promulguée. 
(D'après AFP)
mercredi 25 juin 2014
En Juin fais-toi un E-joint !

En Juin fais-toi un E-joint !

La Firme Hollandaise E-Njoint déboule sur le marché mondial de la clope électronique en commercialisant le « premier joint électronique ». En attendant (avec impatience) de nouvelles importations bataves genre e-gouda ou e-tulipe, on reste pour l’instant dans les clous chez E-Njoint,  en promettant que cet e-stick, conique et orné en son embout lumineux d’une feuille de Cannabis,  est sans danger pour la santé et dépourvu de Tétrahydrocannabinol ou THC pour les intimes (la molécule responsable des rires crétins, des fringales a pas d’heure et qui fait voir des dragons roses qui ressemble à Freddy Mercury, ah non désolé ça c’est l’attaquant du Brésil…). 
©E-Njoint
Il ne contiendrait également ni tabac et nicotine et serait donc « conforme »à la loi. Une déclinaison de six arômes, plutôt fruitées, est prévue. Mais cerise sur le gâteux, des versions ultérieurs pourraient être rechargés de e-liquide « rempli de cannabis sous forme liquide dont la composition est propre à chaque utilisateur", indique le communiqué de presse de E-Njoint. 
"Agad’, maman je vole ! Youhou, Flying Man !"
Histoire de ne pas froisser les mamaz et les papaz réactionnaires, mais néanmoins soucieux du bien-être de tous, tout en souhaitant donner du pep’s à son produit, et border définitivement le côté légal dans les pays où le cannabis thérapeutique est autorisé, la Firme souhaiterait donc  s'associer avec un fournisseur de cannabis à usage médical en vendant du cannabis sous forme d'herbe sèche pour recharger les joints électroniques. 


"Punaise, je viens de me faire attaquer par un renard géant avec une écharpe : il chantait du Zaz !"
Évidemment, ce buzz relance le débat sur la dépénalisation du Cannabis et des drogues douces en France. Les Néerlandais ayant moins de soucis à se faire, la législation des Pays-Bas étant plus tolérante et libérale (mais point laxiste !) avec les cigarettes amusantes. Mais également sur l’E-cigarette elle-même ! Les autorités françaises ne savent pas sur quel pied danser, la commercialisation du E-Joint va donner du grain à moudre à notre ministre, qui pourra se targuer populistement, d’interdire la cigarette électronique pour des raisons de moralité… 
Ceci étant dit, pour l’instant, la France est encore (à tort ou à raison) contre toute forme de dépénalisation du cannabis, une utilisation sur le sol français est répréhensible, la consommation de cannabis est passible d'une peine maximale d'un an d'emprisonnement et de 3.750 euros d'amende. Le E-joint est disponible sur internet, on ne vous met pas de lien, vous êtes grands…Quel Circ quand même… 


(cet article a été réalisé sous l’emprise du Tilleul-Menthe,  pour ceux qui se demanderait…)

lundi 23 juin 2014
Quand l’E-cigarette fait (fera-t-elle) de l’effet ! (?)

Quand l’E-cigarette fait (fera-t-elle) de l’effet ! (?)

Quand l’E-cigarette fait de l’effet !

Il y a quelques années, au 20e siècle, voir un acteur ou une actrice, fumer une cigarette sur grand écran faisait son petit effet : la cool attitude était de mise et les marchands de clopes étaient aux anges.
La donne aurait-elle changé depuis ?
En témoigne la propension de série ou de film où l’E-cigarette commence à faire son effet ; comme exemple le plus probant citons le fameux regard caméra de Kevin Spacey, alias Francis Underwood de la série House of Cards, rejetant sa vapeur au nez de sa femme en clamant «Addiction without the consequences» («l’addiction sans les conséquences»), ou bien, Noémie Lvovsky dans Jacky au royaume des Filles en mère révolutionnaire, clone si proche d’une Che, vapotant son E-cigarette à bout bleue devant un Jacky horrifié.
Le cinéma s’accapare la cigarette électronique comme un accessoire, au sens ustensile de cinéma, pour en faire petit à petit un accessoire cool, à la mode. Mais là où la Cigarette analogique au cinéma fit des ravages dans les rangs des spectateurs, l’E-cigarette en prend-t-elle le même chemin ?

Quand l’E-cigarette fera-t-elle de l’effet ?

Grande Question que se pose tous les éminents spécialistes tabacologues et autres cancérologues quand on leur demande leur avis, mais également quand on ne leur demande pas : la Cigarette Électronique est-elle nocive pour la santé ?
La réponse-pirouette communément donnée aux inquiets est généralement la même : l’e-cigarette est de toutes les façons, dix fois moins nocives que la cigarette analogique ! Nous savons, en effet, que le plus cancérigène dans une cigarette est la fumée qui résulte de la combustion du tabac et toutes les substances nocives qu’elle contient. Et puis il y a invariablement l’addiction à la Nicotine qui est mise en avant par les anti E-cigarettes qui reprochent à celle-ci d’être une passerelle pour les jeunes non-fumeurs. On frôle l’argument ridicule, mais à l’instar de la clope analogique, le ridicule ne tue pas.
De quoi peut-on être sur alors ? La plupart des gens répondrait : on est sûr de rien, mais logiquement, on peut répondre que la cigarette électronique est dangereuse que si l’on en abuse à l’excès. Nous savons que tout excès est nocif pour le corps humain, le sucre (l’alcool, les sucreries…), les graisses (viandes, beurre, huiles…) et même les produits de première nécessité comme l’eau, d’apparence si vitale,  peuvent être dangereux si l’on en abuse : plus de 10 litres d’eau par jour, et le cerveau ne s’en remettra pas, certes dans ce cas là, c'est une pathologie, mais l'excès est bien là.
Pour qui souhaiterait tenter une expérience à la Supersize Me mais avec une e-cigarette,  la communauté scientifique en serait reconnaissante ! Il est d’ailleurs étonnant qu’aucun JackAss n’est encore posté une vidéo sur YouTube ou fait son auto-reportage sur son mois (moi ?) à vapoter…
Ainsi, le recul sur l’E-cigarette ne permet pas avec certitude de dire si l’e-cigarette est dangereuse ou non pour la santé, mais passer d’un objet qui est sûr de te tuer si tu le consommes  quotidiennement plus de 10 fois par jour, à un objet qui n’est pas sûr de te tuer, notre choix est fait. Cela nous fera-t-il mourir plus vite ? Comme dirait le Garp de John Irving : « dans le monde […] nous sommes tous des incurables ».
mercredi 18 juin 2014
Le plan Anti-Tabac pris en otage par les Cheminots !

Le plan Anti-Tabac pris en otage par les Cheminots !

Le 17 juin 2014, le ministère de la santé via Marisol Touraine, devait dévoiler son plan  de lutte contre le Tabagisme. Or, en se rendant  sur le site du ministère de la santé, le 17/06 puis de nouveau ce matin, on ne découvre qu'une simple mise en garde contre "l’exposition aux dosettes hydrosolubles de lessive liquide" !
Il semblerait que cette annonce, qui devait être « aussi retentissante que la loi EVIN", ait été retardée par l'actualité sensible de cette semaine, à savoir, la grève des cheminots. Pourtant, on sait que les cheminots, ou du moins leur locomotive ont arrêté de fumer depuis longtemps ! Les communicants du ministère de la Santé auraient alors surfé sur une bien belle allégorie : manqué !

Ou alors, une option moins vraisemblable pourrait être que cette annonce n'est tout simplement pas prête à être diffusée, car bien trop faible par rapport aux "mesures chocs" annoncées en fausses fuites dans la presse au mois de mai 2014. Rappelons également que cette annonce devait précéder un vote à l'Assemblée Nationale en septembre 2014 et devait présenter (même si le Ministère de la santé ne les a pas approuvé officiellement) trois points majeurs :
  1. Application du paquet de cigarettes neutre, également appelé paquet générique.
  2. La possibilité pour les malades de rendre possible un nouveau type d’action de groupe, dans la lignée des class actions Américaines afin de "franchir une nouvelle étape dans le droit des malades".
  3. Interdire l’utilisation de l’E-cigarette dans les lieux publics.
Nous scrutons donc un éventuel communiqué de Presse de la part du Ministère de la Santé, et vous en ferons part dès qu'il paraîtra.
Soyons patient, comme les usagers de la SNCF !

mardi 17 juin 2014
La Cigarette électronique, l’avis des français et autres vapoteurs

La Cigarette électronique, l’avis des français et autres vapoteurs

La Cigarette électronique, l’avis des français et autres vapoteurs




Bien que la cigarette électronique connaisse un essor en popularité depuis sa commercialisation en France en 2012, un débat quant à une loi sur son encadrement n’en finit pas de faire polémique.
QUELQUES CHIFFRES
21% des français de 18 ans et plus affirment avoir essayé la e-cigarette.
2/5 des 18-25 ans révèlent avoir déjà « vapoté ».
79% des Français non, dont 75% qui ne le souhaitent pas et 4% qui le voudraient.
EXPLICATION
  1. SOLUTION EFFICACE POUR L’ARRET DU TABAC
  1. OUI
Ce succès s’explique par le fait que la cigarette électronique est un moyen efficace afin de se sevrer du tabac ou du moins d’en limiter sa consommation. En effet, 43% des français le pensent. Bien sûr, les plus jeunes sont davantage sensibilisés à cette idée (49% des moins de 35 ans), ainsi que les vapoteurs (63%).
  1. NON
Par contre, il existe, comme il en existera toujours, des réfractaires (39% des Français) et des personnes estimant être mal informées sur le sujet et préférant ne pas se prononcer (18%).
  1. UNE SANTE PRESERVEE
  1. OUI
Nombreux sont les Français (44%) qui ne s’inquiètent pas quant à ses effets sur la santé. Elle est considérées comme ayant aucune action négative sur celle-ci : voilà ce qu’en pense un Français sur 5, soit 19% et 57% de vapoteurs.
  1. NON
Néanmoins, environ la moitié des Français (soit 48%) reste inquiet face à des effets qui pourraient être nocifs sur la santé.

New York contre la cigarette électronique

New York contre la cigarette électronique

New York contre la cigarette électronique



  1. LOI ET MESURES PRISES PAR LA VILLE DE NEW YORK
Bien que vapoter et fumer sont deux choses bien différentes (en effet, la e-cigarette fait plus penser à un stylo, et aux oubliettes les grosses fumées qui vous font tousser, là ça ne sent rien), cela est considéré comme semblable par la plupart des Américains. Et c’est le cas également du conseil municipal de New York qui a décidé que la loi « Smokefree Air Act » s’appliquerait aussi à la cigarette électronique.
Michael Bloomberg, ancien maire de NewYork, avant son départ, a interdit la e-cigarette dans les lieux publics à l’issue d’un vote (43 voix contre 8). Ce qui dessert la cigarette électronique est sa ressemblance avec une cigarette classique et cela rend « à nouveau normal le fait de fumer dans les lieux publics ». Ce qui est à éviter absolument.
New York est depuis quelques semaines la première ville des Etats-Unis à avoir fait que l’âge légal pour acheter du tabac, et donc des cigarettes électroniques par la même occasion, soit passé à 21 ans. Mais cela ne s’arrête pas là. Le maire sortant a aussi prohibé les acides gras trans et limité la distribution de boissons sucrées pour permettre la sauvegarde de la santé des américains.


  1. REACTIONS DES INTERESSES

Une lettre a été envoyé au conseil municipal de la ville pour demander l’annulation de cette décision. L’auteur de cette lettre n’est autre que Richard Carmona, ancien chirurgien et membre du conseil d’administration de Njoy, l’un des principaux fabricants de cigarette électronique.
Il affirme, également, à l’agence de presse Reuters : « Je suis très inquiet que des efforts bien intentionnés mais non fondés scientifiquement ne mènent à un grand pas en arrière dans la lutte contre le tabac. »
L’avis de Thomas Farley, commissaire à la santé de New York, sur la question a été entendu par le conseil. Selon lui, des recherches sur la cigarette électronique s’imposent, cependant il faut encadrer ce nouveau procédé de peur de retourner en arrière et ainsi balayer ce qui a mis tant d’années à être mis en place.
Par ailleurs, la revue britannique The Lancet a publiée une étude selon laquelle la cigarette électronique serait plus efficace que le patch dans l’aide au sevrage tabagique.


  1. LA CIGARETTE ELECTRONIQUE EN EUROPE
Cette semaine, une directive anti-tabac devrait voir le jour en Europe, après quelques difficultés.
La vente d’e-cigarette sera interdite aux mineurs dans tous les pays d’Europe. Ensuite, da distribution sera encadrée de deux manières différentes :
  • Dans les pays où elle est considérée comme un médicament, elle sera uniquement vendue par des pharmacies qui devront faire la demande d’autorisation de mise sur le marché ;
  • Dans les pays où elle est assimilée à un produit du tabac, ils pourront continuer à la vendre ainsi.
Et le reste restera inchangée, soit une concentration en nicotine de maximum 20 mg par ml, des cartouches à usage unique de 2 ml maximum, être munie d’une sécurité enfant et une diversité d’arômes.
Voilà qui devrait faire le bonheur de 2 millions d’adeptes en France et 7 millions en Europe !

Apparition de « E-cig magazine » : le 1er magazine sur la cigarette électronique

Apparition de « E-cig magazine » : le 1er magazine sur la cigarette électronique

Apparition de « E-cig magazine » : le 1er magazine sur la cigarette électronique

 

 

Après les blogs, forums, sites vitrines, communiqués de presse, … arrive le premier magazine sur la cigarette électronique !
« E-cig magazine » est édité par ORACOM, spécialiste de l’édition de magazines thématiques (comme « Healthy magazine », ou encore des “Grandes affaires de l’histoire”, …).
Le domaine de la e-cigarette étant vendeur, il était donc tout indiquer qu’un magazine voit le jour.

Comment est-il structuré?

Il est composé de plusieurs dossiers, chacun traitant d’un thème sur le sujet de la cigarette électronique, à savoir sur :
- les origines de son invention,
- ses principes techniques,
- et avec l’énumération des divers modèles d’e-cigarettes. Egalement, vous pourrez y trouver une explication vous renseignant sur les qualités et les défauts de chaque type de cigarettes électroniques. Ceci permettant de renseigner au mieux chaque vapoteur débutant. Vous recherchez un catalogue des tendances produits du marché? « E-cig magazine » est là !
Egalement, deux pages « le coin des néophytes », présentes entre chaque grands blocs thématiques, récapitulent en 10 points les principales informations.


Voici différents aspects abordés dans le magazine :
1/ Aspect juridique
Actuellement, la cigarette électronique nécessite un encadrement quant à sa fabrication et sa distribution. Diverses questions sont traitées, non pas pour réglementer (ce qui servirait les seuls intérêts de groupe industriels) mais pour aboutir à un encadrement favorable de l’e-cigarette pour le plus grand bonheur des vapoteurs.
2/ Aspect santé
Encore aucune étude n’existe pour prouver l’innocuité de la cigarette électronique sur notre santé. Des doutes subsistent donc …
3/ Témoignages de vapoteurs
Cette rubrique traite de l’efficacité de l’e-cig quant au sevrage de la cigarette classique.


4/ Divers packagings
Ici, sont répertoriés quelques kits.

Avis?


  • Manque de description sur le fonctionnement technique, comme sur l’incidence du choix résistance/ voltage,
  • Concernant les e-liquides, pas d’explication quant au résultat d’une proportion différente entre vg/pg, survol des e-liquides, survol des accessoires…
  • Chaque sujet abordé n’est que survolé.
  • Envoyer les vapoteurs vers les buralistes pour acheter des kits de cigarettes électroniques en prétextant un manque de boutiques spécialisées ou aussi de “limites d’internet” est quelque peu discutable.
  • Et surtout, présenter les buralistes comme point de vente ne vous semble-t-il pas étrange quand on s’adresse à des personnes désirant se sevrer du tabac ?


EN CONCLUSION
Connaissant le point de vue de la plupart des buralistes quant à la cigarette électronique (en effet, leur vente en cigarettes classiques est en baisse dûe à la e-cigarette), que va-t-il en être en ce qui concerne la vente de ce magazine dont le principal canal de diffusion reste les tabac/presse ?

Qu’en est-il des négociations sur la cigarette électronique?

Qu’en est-il des négociations sur la cigarette électronique?

Qu’en est-il des négociations sur la cigarette 
électronique?




Elva Pote, fervente supportrice de la cigarette électronique, nous rapporte les dires de la députée européenne Frédérique Ries. En effet, celle-ci répond à une publication de la députée allemande Renate Sommer suite à un trilogue concernant la e-cigarette.
Il est important de souligner que Frédérique Ries a participé aux négociations sur les Directive des produits du tabac, et que nous lui devons l’ « amendement de rejet de la voie “pharma” proposée par la Commission » auquel la majorité des députés européens ont voté au mois d’octobre dernier.
Selon elle, la cigarette électronique est idéale pour se substituer au tabac. Et son avis n’est pas sans appuis car, depuis plus d’une année, elle se renseigne auprès de spécialistes.
Quant à ce qui ressortira des négociations portant sur le devenir de la cigarette électronique, voici ses mots : 
« J’étais totalement pessimiste, mettons que je le suis un peu moins ce soir ».
Elle donne ainsi un peu d’espoir aux vapoteurs, mais ne préfère pas tout révéler tant que la décision finale n’a pas été prise. Malgré que les nouvelles nous paraissent favorables, elles ne pourront pas combler l’ensemble des attentes des adeptes de l’e-cigarette.
A savoir que :
  • la cigarette électronique aura le statut de médicament pour la moitié des pays-membres de l’UE,
  • la e-cigarette pourrait même être interdite dans plusieurs Etats (c’est le cas de la Lituanie),
  • Et moins d’arômes seraient autorisés. Chose que Frédérique Ries combat car, selon elle, la diversité des arômes constitue un aspect attrayant pour séduire davantage de fumeurs et ainsi les inciter à se sevrer du tabac, nocif pour la santé.
La députée, pour la e-cigarette, déclare : « la cigarette électronique est aujourd’hui un outil redoutablement efficace en termes de lutte contre le tabagisme » et il est « hors de question de céder aux talibans du tabac ».
Affaire à suivre après la réunion prévue pour la semaine du 16 décembre 2013…

Les buralistes en guerre contre la cigarette électronique

Les buralistes en guerre contre la cigarette électronique

Les buralistes en guerre contre la cigarette
 électronique



Une décision de justice quant au débat concernant la cigarette électronique (sa distribution, son utilisation, …) pourrait être prise en France. Cela ferait presque office de loi et seule la Cour de Cassation aurait le pouvoir de l’annuler.
Selon le buraliste de Plaisance-du-Touch, près de Toulouse, il s’agit de concurrence déloyale. Le commerce Esmokeclean, la boutique de cigarettes électroniques et accessoires réservés aux vapoteurs, serait tout près du sien et aurait attiré bon nombre de ses clients induisant une baisse de ses ventes de tabac. (Le tabac a connu une chute de 4,9% en 2012.)
L’avocat du buraliste, Bertrand Desarnaut, affirme:
« Cela crée une jurisprudence qui affirme que la vente de tous les produits pour fumer est réservée au réseau des buralistes. [...] Ce qui implique que les autres vendeurs de cigarettes électroniques devront cesser la vente de la cigarette électronique en magasin et sur Internet ».
Ceci pourrait chambouler l’économie ainsi que les habitudes de près de 2 millions de vapoteurs en France. A savoir qu’il faut compter plus de 2000 emplois, voire plus si l’on inclut internet.
Le Tribunal de Commerce de Toulouse a cependant annoncé :
« La société Esmokeclean assure la promotion indirecte du tabac par son nom et son emblème posé sur sa vitrine. Le produit vendu est bien dénommé « cigarette » […]. Cette promotion est prohibée comme assimilable à une publicité ou à une propagande indirecte en faveur du tabac ».
Le propriétaire de la boutique Esmokeclean va donc faire appel et ne compte pas en rester là pour avoir gain de cause. Il a déclaré :
« Je suis très surpris. On me demande tout simplement de fermer boutique, soi-disant au nom de la santé publique. Mais je ne compte rien changer à ma façon de travailler, y compris sur la publicité. On continue exactement comme avant, avec l’objectif d’ouvrir vingt magasins supplémentaires en 2014. Je pense que la profession va se mobiliser. Et il est urgent que les politiques prennent leurs responsabilités : c’est à eux de dépêtrer ce débat ! »
La guerre est donc proclamée entre les buralistes et les vendeurs de cigarettes électroniques.
Si le buraliste venait à l’emporter, ce serait la fin de toutes les boutiques de cigarettes électroniques en France.
Mais selon le CACE (Collectif des Acteurs de la Cigarette Electronique) :


« Le juge est allé au-delà de son rôle [...], alors même qu’un cadre réglementaire n’est pas encore fixé ».
Le Parlement Européen doit donc intervenir et réglementer la distribution de la cigarette électronique.
Pascal Montredon, président de la confédération des buralistes, approuve cette décision et appelle les autres buralistes à faire de même :
« Tout ce qui ressemble à l’acte de fumer doit être encadré par l’Etat. [...] Nous n’écartons pas l’idée d’inciter nos collègues buralistes à faire de même, c’est à dire à déposer plainte ».
La guerre a donc commencé mais n’est pas finie. Qu’adviendra-t-il de l’e-cigarette ?

La cigarette électronique au cœur de la polémique

La cigarette électronique au cœur de la polémique

La cigarette électronique au cœur de la 
polémique


Au centre de débats européen, la cigarette électronique n’arrête pas de nourrir l’actualité. Il y a ceux qui sont pour et d’autres contre, comme Bruxelles.
Qu’en est-il ?
Les réfractaires à l’e-cig veulent limiter sa distribution en Europe, notamment en lui accordant le statut de médicament s, ce qui aurait pour résultat que la cigarette électronique ne puisse être distribuée que par les pharmacies. Mais début octobre 2013, le Parlement Européen en a décidé autrement.
Cependant, l’article 18 du projet de directive européenne portant sur le tabac inquiète ceux qui sont favorable à l’e-cigarette. En effet, la plupart des mesures aboutiraient à restreindre son usage. L’e-cigarette pourrait être considérée comme produit dérivé du tabac. Et sa classification en tant que médicament reste encore possible. Tout ceci aboutirait à ce que sa mise sur le marché soit restreinte et non ouverte à tous.
Les changements visés
Les changements de cette loi influeraient sur les caractéristiques techniques de la cigarette électronique. Les cartouches seraient toutes scellées et ainsi bonne à jeter. Les modèles actuels étant rechargeables, ils seraient inutilisables.
Aussi, le taux maximal de nicotine accordée dans une cigarette électronique serait de 5ml/L. Ce qui est bien insuffisant à un gros fumeur qui voudrait se sevrer du tabac. Sans compter les arômes qui seraient moins variés.
Mise en place d’une nouvelle législation ?
Le Parlement de Strasbourg, le Conseil de l’Union européenne et la Commission Européenne sont en pourparlers pour statuer sur ce sujet.
Le 3 décembre 2013, une réunion à Bruxelles a incitée les « pour » la cigarette électronique à se réunir et s’exprimer sur Twitter.
Des médecins, tels que des tabacologues, défendent la e-cigarette. Notamment le docteur Antoine Flahault assure que « l’argumentaire de sécurité sanitaire (…) ne tient pas tellement la route ». Il conforte l’idée que la cigarette électronique n’est pas nocive car elle ne contient aucunes substances cancérigènes. Seule la nicotine pourrait donner sujet à réflexion, mais celle-ci, bien qu’amenant à l’addiction, ne conduit pas au cancer.
Aucune décision n’a été prise pour l’instant. D’ailleurs, mi-décembre est la date jusqu’à laquelle la présidente de l’UE se donne pour trouver un compromis. Et l’article 18 de la législation pourrait bien passer aux oubliettes. Le lobby du tabac existe encore. Et les défenseurs de l’e-cigarette ne comptent pas en rester là.

La réaction de la société Philip Morris sur le sujet de la cigarette électronique

La réaction de la société Philip Morris sur le sujet de la cigarette électronique

La réaction de la société Philip Morris sur le 
sujet de la cigarette électronique




Constatant une baisse de leur vente de 5,3% sur les neuf premiers mois de l’année, entre autre à cause de la politique anti-tabac, de l’augmentation des taxes mais aussi de l’apparition de la e-cigarette, Philip Morris décide de réagir.

Numéro un mondial du tabac, Philip Morris Internantional est connu pour distribuer hors de ses frontières les Malboro produites par sa maison mère « Altria Group ». A compter du mois d’août, il commercialise aussi ses propres cigarettes électroniques, les MarkTen, dans les Etats de l’Indiana et de l’Arizona et sera le distributeur exclusif dans le monde.
La cigarette électronique de Philip Morris ne se nommera pas fatalement ainsi. Libre à lui de la baptiser à son bon vouloir en fonction des marchés locaux. Il pourra utiliser la marque Malboro pour ainsi attirer les fumeurs voulant essayer le vapotage, s’il le désire. La e-cigarette sera commercialisée, selon les prévisions, au second semestre 2014. Philip Morris ne sera pas le seul à explorer cette voie. En effet, ses concurrents British American Tobacco et Imperial Tobacco Group, devraient l’imiter d’ici l'année prochaine.
Face à cela, Philip Morris International commercialisera deux nouveaux produits dont il aura l’exclusivité aux Etats-Unis. Pour leurs distributions outre-Atlantique, il faudra attendre l'autorisation de la FDA (Food & Drug Administration). Sûr de ses trouvailles qu’il a lui-même conçu, Philip Morris assure de leur succès qu’il juge nettement supérieur à celui des cigarettes électroniques. En effet, ils rappellent encore plus les cigarettes classiques et sont moins dangereux pour la santé : le tabac est chauffé et non brûlé. Une commercialisation est prévue dans quelques grandes villes internationales au second semestre et dans leur pays en 2015.
Les industriels du tabac cherchent donc à compenser leur baisse concernant leurs ventes en rejoignant le marché de la cigarette électronique ou tout nouveau procédé que ce soit aux Etats-Unis ou à l’étranger .

Encadrement de la cigarette électronique par l’ UE

Encadrement de la cigarette électronique par l’ UE

Encadrement de la cigarette électronique par  
  l’ UE



Le mercredi 18 décembre, les Etats membre de l’UE, en adéquation avec le Parlement, ont validés leur décision de d’encadrer la progression fulgurante de la cigarette électronique, mais aussi celle de disposer sur 65% des paquets de cigarettes traditionnelles des avertissements afin d’en dissuader la consommation et d’en prévenir les méfaits, selon la présidence lituanienne.
Cette démarche concerne également la cigarette électronique. Celle-ci, considérée comme un médicament par les Etats membres, sera vendu en pharmacie, à l’instar des produits aidant au sevrage tabagique (les patchs, …), et comme le précise l’accord d’octobre du Parlement. Les fabricants devront faire la demande pour sa mise en vente. Elle demeurera interdite aux mineurs.
UNE NOUVELLE RECOMMANDATION
Toute recharge, étant au maximum de 2 ml, ne doit pas excéder 20 mg de nicotine par ml.
Deux ans après que cette recommandation soit adoptée, la Commission européenne devra faire un rapport sur les risques possibles de la e-cigarette sur la santé.
Le succès de la cigarette électronique a permis une propagation fulgurante des boutiques de ventes d'e-cigarettes et de liquides à vapoter. En effet, il faut savoir que le nombre de vapoteurs s’élèvent à 7 millions en Europe.
ET AVERTISSEMENTS
Cela a été accepté : des avertissements, comme « fumer tue » ou encore « le tabac est dangereux pour la santé », figurera sur 65% de la surface des paquets de cigarettes. Egalement, les cigarettes aromatiques, les mentholées en font partie, seront interdit d’ici 2020.
Le tabagisme reste la principale cause de décès qui pourrait être évité dans l’UE. 700000 personnes meurent chaque année. La lutte contre ce fléau, avec des lois et recommandations, ont permis une baisse de la quantité de fumeurs en Europe allant de 40% en 2002 à 28 % en 2012.


Une progression de la cigarette électronique en France
Selon l’Eurobaromètre tabac de mai 2012, il y aurait :
- 4 millions d’utilisateurs de la cigarette électronique au sein des 15 ans et plus de l’UE (dont 500000 français),
- et 21 millions qui l’aurait simplement essayé (dont 3 millions de français).
Et selon les industriels, on note une progression de 15% chaque mois de ces données.
Par conséquent, il y aurait 1,5 millions d’adeptes dans l’Hexagone.


Un recul du tabac
 En comparaison à la même période de 2012, selon l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), nous observons :
- une diminution de 9% de la vente des cigarettes traditionnelles. Le marché du tabac avait connu préalablement une chute de 4,9 % en 2012. C'est une première depuis 2005.
- une baisse de 4,5% des ventes des médicaments d’aide au sevrage tabagique.
A noter que la fumée tue 73 000 personnes en France par an, soit 200 par jour et un fumeur sur deux.

Message rapide
Press Esc to close
Copyright © 2013 Quietsmoke cigarette electronique et e-liquide All Right Reserved