La cigarette électronique au cœur de la polémique
La
cigarette électronique au cœur de la
Au centre de débats
européen, la cigarette électronique n’arrête pas de nourrir
l’actualité. Il y a ceux qui sont pour et d’autres contre, comme
Bruxelles.
Qu’en est-il ?
Les réfractaires à
l’e-cig veulent limiter sa distribution en Europe, notamment en
lui accordant le statut de médicament s, ce qui aurait pour résultat
que la cigarette électronique ne puisse être distribuée que par
les pharmacies. Mais début octobre 2013, le Parlement Européen en a
décidé autrement.
Cependant, l’article
18 du projet de directive européenne portant sur le tabac inquiète
ceux qui sont favorable à l’e-cigarette. En effet, la plupart des
mesures aboutiraient à restreindre son usage.
L’e-cigarette pourrait être considérée comme produit dérivé du
tabac. Et sa classification en tant que médicament reste encore
possible. Tout ceci aboutirait à ce que sa mise sur le marché soit
restreinte et non ouverte à tous.
Les changements
visés
Les changements de
cette loi influeraient sur les caractéristiques techniques de la
cigarette électronique. Les cartouches seraient toutes scellées et
ainsi bonne à jeter. Les modèles actuels étant rechargeables, ils
seraient inutilisables.
Aussi, le taux
maximal de nicotine accordée dans une cigarette électronique serait
de 5ml/L. Ce qui est bien insuffisant à un gros fumeur qui voudrait
se sevrer du tabac. Sans compter les arômes qui seraient moins
variés.
Mise en place
d’une nouvelle législation ?
Le Parlement de
Strasbourg, le Conseil de l’Union européenne et la Commission
Européenne sont en pourparlers pour statuer sur ce sujet.
Le 3 décembre 2013,
une réunion à Bruxelles a incitée les « pour » la
cigarette électronique à se réunir et s’exprimer sur Twitter.
Des médecins, tels
que des tabacologues, défendent la e-cigarette. Notamment le docteur
Antoine Flahault assure que « l’argumentaire
de sécurité sanitaire (…) ne tient pas tellement la route ».
Il conforte l’idée que la cigarette électronique n’est pas
nocive car elle ne contient aucunes substances cancérigènes. Seule
la nicotine pourrait donner sujet à réflexion, mais celle-ci, bien
qu’amenant à l’addiction, ne conduit pas au cancer.
Aucune décision n’a
été prise pour l’instant. D’ailleurs, mi-décembre est la date
jusqu’à laquelle la présidente de l’UE se donne pour trouver un
compromis. Et l’article 18 de la législation pourrait bien passer
aux oubliettes. Le lobby du tabac existe encore. Et les défenseurs
de l’e-cigarette ne comptent pas en rester là.
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